beijing, 7 mai (xinhua) -- "il y a eu un déchaînement des médias français contre moi, mais pas contre mes écrits sur le xinjiang, qui sont irréfutables", a récemment confié maxime vivas, journaliste et écrivain français, à plusieurs jeunes du xinjiang lors d'un dialogue par vidéo avec eux.
m. vivas, qui s'est rendu deux fois dans cette région du nord-ouest de la chine en 2016 et 2018, a publié en décembre dernier un livre "ouïghours, pour en finir avec les fake news" afin de démentir les mensonges, les photos truquées et les faux témoignages de l'occident sur le xinjiang.
"il y a eu un déchaînement des médias contre moi, mais pas contre mon livre"
"d'où vient le courage de dire la vérité au milieu du battage médiatique des pays occidentaux sur le xinjiang?", lui a demandé hurixdam ablikim, étudiante en journalisme.
"j'ai vu une différence énorme entre ce que j'ai vu sur place et ce que disaient les médias en france", a répondu l'écrivain français de 79 ans. "avec un mensonge permanent sur le xinjiang, on ne voit que de mensonge. je me suis dit que peut-être il faut rétablir la vérité".
sachant que ce serait difficile en france de publier un livre portant un regard objectif sur le xinjiang, le vétéran journaliste a quand même choisi de révéler la vérité.
son éditrice et lui ont mis trois mois à vérifier ses écrits "avec une extrême minutie". "non seulement il n'y a pas de mensonges dans mon livre, mais il n'y a pas d'erreurs".
après la sortie du livre, il y a eu un déchaînement des médias français contre lui, "ce qui n'est nullement surprenant". "ce qu'on me reproche, ce n'est pas le contenu de mon livre, c'est d'avoir écrit un livre qui ne soit pas un livre anti-chinois", a souligné m. vivas.
il refuse actuellement toutes les interviews avec les journaux français. "les médias qui ont voulu m'interviewer l'ont fait en essayant de me tendre un piège et ça a toujours été une sorte d'interrogatoire policier au lieu des interviews normales sur un livre".
"il y a beaucoup d'écrivains et de journalistes en france qui pensent comme moi sur la chine, mais qui ne peuvent pas le dire" sous la pression des médias, a-t-il fait observer.
"toujours la vérité et rien que la vérité"
"pourquoi des médias occidentaux ne remettent jamais en question les témoignages sur le xinjiang?", lui a ensuite demandé aytunam ablikim, une vloggeuse de la ville d'hotan. un vlog d'elle et de sa mère fabriquant une robe dans un atelier de couture a été qualifié de travail forcé par des médias occidentaux.
"le métier de journaliste, c'est de montrer les réalités, alors que chez nous, le métier de journaliste, c'est de mentir", a déploré le vétéran journaliste. "si j'ai un conseil à vous donner, c'est de faire savoir la vérité, toujours la vérité et rien que la vérité".
dans la bataille médiatique, la vérité est toujours en retard par rapport au mensonge. "il faut être simplement patient et surtout ne jamais se laisser aller à descendre à leur niveau", a-t-il dit.
"au bout d'un moment, on va gagner". par exemple, des intellectuels américains commencent à démonter la fable du génocide au xinjiang. "deux experts américains, à savoir jeffrey sachs et william schabas, ont publié récemment un article 'les allégations de génocide au xinjiang sont injustifiées'", a rappelé m. vivas.
impressionné par le changement rapide et visible du xinjiang, l'écrivain français a encouragé les jeunes de cette région à partager leur vie quotidienne sur les réseaux sociaux afin de faire découvrir un xinjiang authentique aux occidentaux.
dans quelques mois, il publiera en france un recueil sur la chine écrit par une quinzaine d'intellectuels de différents pays. "c'est ma manière à moi de continuer à travailler pour faire connaître la vérité sur la chine", a conclu le vétéran. fin